Virgile Cartier
Page créée par Virgile Cartier du groupe 4.
Nous verrons ici tout ce qu'il y a savoir (concernant le cinéma s'entend) sur la star du film Anti Metro du renommé réalisateur Jean Macquet.
Vous découvrirez ainsi ce cher Virgile Cartier sous l'hospice du septième art, ou plus exactement de l'acting.
Sommaire
L'étudiant
Nom et prénom : Virgile Cartier
Actuellement étudiant en première année de Master Langue & Informatique à l'université Paris IV La Sorbonne.
Je vais vous présenter dans le cadre du cours de Web Sémantique de Madame Victoria EYAHRABIDE le court-métrage de notre ami Jean Macquet et ceux avec deux autres élèves du master Denis Lombé et Martial Pastor.
L'acteur
Les débuts
L'aventure débuta au collège Jules Ferry, à Joinville-le-Pont, ville de son enfance. Ici, le jeune Virgile découvrit les joies du théâtre dans l'atelier proposé par ses professeurs. L'idée était de participer à l'élaboration de projets théâtraux proposés par l'équipe pédagogique du collège. Cela se déroulait pendant la pause déjeuner du midi où était proposé une heure et demi de performance :
- improvisation
- scénettes
- divers exercices pratiques :
- exercices respiratoires
- exercices d'appropriation de l'espace
- scènes
A la fin de l'année, il était présenté devant l'ensemble du corps étudiant et pédagogique du collège une pièce montée et jouée par les participants de l'atelier. En voici une liste non-exhaustive (dans la mesure où l'initiative perdure toujours à ce jour !)
- Les Fourberies de Scapin de Molière
- Le Malade Imaginaire de Molière
- Les Fables de Jean de La Fontaines
- Les loups et les brebis
- Le renard et le corbeau
- La cigale et la fourmi
- l’œil du maître
- Ubu Roi d'Alfred Jarry
- Les Grenouilles d'Aristophane
Cette initiative est née sous la direction de monsieur Cristophe Crochet, professeur de français qui a tenu à initier ses élèves à la pratique de l'art théâtrale. Lui même grand enthousiaste de celui-ci, que ce soit de par l'étude ou de par la pratique, il a eu cœur à les entraîner dans sa passion. Aussi, c'était pour beaucoup la seule ouverture culturelle à laquelle il pouvait avoir accès. Plusieurs fois avait-il été discuté de couper court à l'aventure, mais grâce à la détermination de ce professeur, à son entrain et au succès total de son projet, l'initiative dure et durera autant que faire se peut !
L'improvisation théâtrale
Une rapide Histoire de l'improvisation
Le théâtre est un genre fondamental pour la culture occidentale. Dés l'Antiquité, l'homme se met en scène, que ce soit pour l'expression épique de sa triste condition chez les grands tragiques grecques Eschylle, Sophocle ou encore Euripide mais aussi avec le facétieux qui Aristophane, père de la comédie comme genre théâtrale, propose une alternative peut être plus réjouissante. Aussi, l'improvisation découle plutôt de ce genre qui, selon Molière, se devait de "corriger les maux de la société par le rire". De fait, Cristophe Tournier, dans son "manuel d'improvisation théâtrale", propose la première apparition attestée d'une forme d'improvisation théâtrale au 3e siècle - la comédie atelane, à Rome.
Genre quelque peu dénigré, de ses débuts jusqu'à nos jours, tout au moins pour son absence de prestige. Il se développe néanmoins vers la fin du 20e siècle en un regain d'attrait pour la pratique de l'improvisation. C'est au Canada que les choses se passent dorénavant - ce sera d'ailleurs de là que viendront un nombre important d'éléments de vocabulaire moderne de l'improvisation théâtrale ( la scène appelée "la patinoire" par exemple par transposition des patinoires où les joueurs jouèrent - les canadiens étant grands fans de Hockey sur glace). [1]
L'objectif premier des créateurs de l'improvisation Robert Gravel et Yvon Leduc était de toujours surprendre le public - l'idée reposera en définitive sur de l'improvisation ordonnée, c'est-à-dire obéissant à quelques règles pour canaliser le flot imaginatif.
La pratique de l'Improvisation
C'est au collège qu'il se familiarisa avec l'improvisation. Il renoua avec la pratique à l'Université Paris IV La Sorbonne dans le cadre de l'atelier proposé par le centre culturel. Ici, l'ambiance est à la camaraderie et au plaisir. On y développe de plus une certaine maîtrise de soi. Enfin, l'équipe participa à quelques compétitions se forgeant une certaine renommée dans le milieu !
Le milieu du cinéma
Grandir dans l'ombre du cinéma
Grandir à Joinville-le-Pont, une ville phare de l'histoire du cinéma français - c'est grandir à l'ombre des studios français, alors d'environ 16.500 mètres carrés à leur heure de gloire :
- Figure des studio pathés à Joinville-le-Pont
Créé en 1908 ou 1910, il participe à l'essor du cinéma français et ont vu une foule de grande figure du septième art y défiler, Marcel Carné, Raymond Bernard ou encore Jean Renoir. Ils seront finalement démolis en 1991 mais les bâtiments n'ont pas nécessairement été abandonnés et les efforts pour les sauvegarder perdurent ! Ils accueillent maintenant des bureaux dont certains concentrent leurs activités dans l'audiovisuel. [2]
Un pied dans le milieu
Qui plus est, il a eu la chance de faire de la figuration dans sa jeunesse. En effet, il a participé (très modestement) au tournage du film Edy de Stéphan Guérin-Tillié qui fut un échec commercial retentissant.
Par ailleurs, il a eu la chance d'assister au tournage du film d'Olivier Dahan, Les rivières pourpres II et de pouvoir vaquer sur le plateau de tournage où il a rencontré Cristopher Lee ainsi que Jean Reno.
Enfin, il a travaillé presque chaque été dans divers cinémas parisiens, que ce soit au Mk2 Nation ou encore au Champo. Il a pu en profiter pour voir beaucoup de film, comme autant de source d'inspiration !
Anti Metro
Dans le film de l’inénarrable Jean Macquet, Virgile Cartier joue le personnage principale. Il incarne avec brio et maîtrise ce rôle sauvage, cet individu perdu et déshérité qui hurle et ère tel un spectre dans les rues de Paris la morte. D'un vélo l'autre, il véhicule péniblement, titubant de recoins en recoins comme bloqué dans une ville qui l'étouffe, le mâche puis le recrache.
- Affiche du film Anti metro, la police est inspirée des Stations Guimard typiquement parisiennes
Bibliographie & références