Litterature : Littératures de l'imaginaire francophones
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Sommaire
Généralités
Cette page est dédiée à la littérature de l'imaginaire francophone. Pour en savoir plus sur la littérature de l'imaginaire hispanophone, vous pouvez aller à la page suivante : Littérature : Littératures de l'imaginaire hispanophones.
Les littératures de l'imaginaire francophones incluent généralement : la fantasy, la science-fiction, et le fantastique. L'anticipation est souvent considérée comme un genre, à tord ; il s'agit d'un sous-genre de la science-fiction. Le degré de référence à notre réalité diverge d'un genre à l'autre. Là où la fantasy laisse évoluer les personnages dans un monde et une société nouveaux, le fantastique fait généralement référence à notre monde mais des phénomènes paranormaux s'y produisent. Quant à la science-fiction, elle se divise en plusieurs sous-genres dont les plus connus sont :
- l' anticipation
- la dystopie
Histoire des littératures de l'imaginaire francophones
Auteurs des littératures de l'imaginaire francophones
Oeuvres phares des littératures de l'imaginaires francophones
Le cas problématique de la dystopie
Les notes ci-après sont extraites d'une tribune publiée pour la première fois sur le site https://chrisylitterature.jouglar.eu par Alexane Jouglar sous le nom "Le genre dystopique" :
Selon Le Petit Robert de la langue française, la dystopie est « un récit de fiction qui décrit un monde utopique sombre ». Notons que le préfixe « dys » venant du grec indique « une difficulté, une anomalie, le mauvais état ou le mauvais fonctionnement de quelque chose » (dictionnaire Larousse). La dystopie est aussi appelée contre-utopie, puisqu’elle fait écho à un imaginaire parfait mais effrayant en ce qu’il nie l’individualité humaine. 1984, de Georges Orwell, est la figure même de la dystopie ! Certains (beaucoup trop) disent aussi que Le meilleur des monde est une dystopie mais la réalité décrite par Aldous Huxley est imparfaite, l’individualité n’est pas niée, et mieux encore la séparation des personnes entre sauvages et autres montre bien que notre réalité n’en est pas si éloignée. Le Meilleur des mondes fait bien partie des récits de science-fiction mais ne se range pas dans la sous-catégorie dite du « genre dystopique ».
De la même manière, des romans d’anticipation sociale, des récits post-apocalyptiques, et plus largement des récits de science-fiction pure et dure, sont qualifiés de dystopie.
Faire de Science-fiction et de dystopie des synonymes est une grosse erreur. En effet, après coup, il n’existera absolument plus aucun terme pour qualifier la vraie dystopie, celle qui effraie, celle qui nie l’individualité humaine, celle qui décrit un monde parfait en prise à des idéaux obscures. Le labyrinthe, Divergente, Hunger Games, Delirium, ne sont en aucun cas des dystopies.
Gardons en tête que le mot n’est pas une énergie renouvelable. Une fois sa valeur épuisée et aucun autre mot pour le remplacer, il n’est plus possible de décrire la chose, de mettre un nom dessus et donc de pouvoir en parler. Il convient donc de l'utiliser à bon escient.
Cette page a été écrite par Alexane Jouglar.