Litterature : Littératures de l'imaginaire francophones : Différence entre versions

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Les origines des littératures de l'imaginaire francophones se trouvent probablement au Moyen Âge, période à laquelle les premiers écrits en ancien puis moyen français apparaissent. On distingue trois matières qui n'ont pas eu la même portée au fil des siècles : la matière de France, la matière de Rome, et la matière de Bretagne. La légende du Roi Arthur, appartenant à cette dernière catégorie, est sans doute la légende la plus prolifique du genre merveilleux. Repris au XIIème dans des romans de chevalerie, elle n'a certes pas à ses débuts la forme qu'elle connait dans nos esprits de nos jours. Les romans sur la légende du Roi Arthur ne sont alors que la manifestation des idéaux chrétien et chevaleresque. Destinés à amuser une noblesse en construction qui s'ennuie à la cour et cherche à se distraire, ils tracent également un véritable art d'aimer. Légende très prolifique comme indiquée, mais seulement au Moyen Âge et de nouveau au XXème siècle ; on évoquera à cet effet le roman de Barjavel, ''L'Enchanteur'', qui se veut réinterprétation de la légende Arthurienne et qui reprend différents éléments des romans médiévaux à ce sujet. La Renaissance et l'époque moderne connaissent un déclin d'intérêt pour ce genre de récit.
  
==Auteurs des littératures de l'imaginaire francophones==
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==Le cas problématique de la dystopie==
 
==Le cas problématique de la dystopie==

Version du 22 février 2021 à 06:50

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Généralités

Cette page est dédiée à la littérature de l'imaginaire francophone. Pour en savoir plus sur la littérature de l'imaginaire hispanophone, vous pouvez aller à la page suivante : Littérature : Littératures de l'imaginaire hispanophones.

Les littératures de l'imaginaire francophones incluent généralement : la fantasy, la science-fiction, et le fantastique. L'anticipation est souvent considérée comme un genre, à tord ; il s'agit d'un sous-genre de la science-fiction. Le degré de référence à notre réalité diverge d'un genre à l'autre. Là où la fantasy laisse évoluer les personnages dans un monde et une société nouveaux, le fantastique fait généralement référence à notre monde mais des phénomènes paranormaux s'y produisent. Quant à la science-fiction, elle se divise en plusieurs sous-genres dont les plus connus sont :

Origines des littératures de l'imaginaire francophones

Les origines des littératures de l'imaginaire francophones se trouvent probablement au Moyen Âge, période à laquelle les premiers écrits en ancien puis moyen français apparaissent. On distingue trois matières qui n'ont pas eu la même portée au fil des siècles : la matière de France, la matière de Rome, et la matière de Bretagne. La légende du Roi Arthur, appartenant à cette dernière catégorie, est sans doute la légende la plus prolifique du genre merveilleux. Repris au XIIème dans des romans de chevalerie, elle n'a certes pas à ses débuts la forme qu'elle connait dans nos esprits de nos jours. Les romans sur la légende du Roi Arthur ne sont alors que la manifestation des idéaux chrétien et chevaleresque. Destinés à amuser une noblesse en construction qui s'ennuie à la cour et cherche à se distraire, ils tracent également un véritable art d'aimer. Légende très prolifique comme indiquée, mais seulement au Moyen Âge et de nouveau au XXème siècle ; on évoquera à cet effet le roman de Barjavel, L'Enchanteur, qui se veut réinterprétation de la légende Arthurienne et qui reprend différents éléments des romans médiévaux à ce sujet. La Renaissance et l'époque moderne connaissent un déclin d'intérêt pour ce genre de récit.

Auteurs phares des littératures de l'imaginaire francophones

René Barjavel [[Auteur::

Principaux auteurs des littératures de l'imaginaire francophones
Nom Dates Exemple d'œuvre
1 Alphonse Daudet 1840-1897 "La Légende de l'homme à la cervelle d'or" in Lettres de mon moulin (1869)
2 Guy de Maupassant 1850-1893 Le Horla (1887)
3 René Barjavel 1911-1985 L'enchanteur (1984)
4 Serge Brussolo 1951 - Les Cavaliers de la pyramide (2008) 5 Pierre Bordage 1955 - Les Guerriers du silence (1993) 6 Alain Damasio 1969 - Les Furtifs (2019)

Le cas problématique de la dystopie

Les notes ci-après sont extraites d'une tribune publiée pour la première fois sur le site https://chrisylitterature.jouglar.eu par auteur::Alexane Jouglar sous le nom "Le genre dystopique" :

Selon Le Petit Robert de la langue française, la dystopie est « un récit de fiction qui décrit un monde utopique sombre ». Notons que le préfixe « dys » venant du grec indique « une difficulté, une anomalie, le mauvais état ou le mauvais fonctionnement de quelque chose » (dictionnaire Larousse). La dystopie est aussi appelée contre-utopie, puisqu’elle fait écho à un imaginaire parfait mais effrayant en ce qu’il nie l’individualité humaine. 1984, de Georges Orwell, est la figure même de la dystopie ! Certains (beaucoup trop) disent aussi que Le meilleur des monde est une dystopie mais la réalité décrite par Aldous Huxley est imparfaite, l’individualité n’est pas niée, et mieux encore la séparation des personnes entre sauvages et autres montre bien que notre réalité n’en est pas si éloignée. Le Meilleur des mondes fait bien partie des récits de science-fiction mais ne se range pas dans la sous-catégorie dite du « genre dystopique ».

De la même manière, des romans d’anticipation sociale, des récits post-apocalyptiques, et plus largement des récits de science-fiction pure et dure, sont qualifiés de dystopie.

Faire de Science-fiction et de dystopie des synonymes est une grosse erreur. En effet, après coup, il n’existera absolument plus aucun terme pour qualifier la vraie dystopie, celle qui effraie, celle qui nie l’individualité humaine, celle qui décrit un monde parfait en prise à des idéaux obscures. Le labyrinthe, Divergente, Hunger Games, Delirium, ne sont en aucun cas des dystopies.

Gardons en tête que le mot n’est pas une énergie renouvelable. Une fois sa valeur épuisée et aucun autre mot pour le remplacer, il n’est plus possible de décrire la chose, de mettre un nom dessus et donc de pouvoir en parler. Il convient donc de l'utiliser à bon escient.

Cette page a été écrite par Alexane Jouglar.